Qui l'eût "crue" ?

Les premiers signes de crue sur nos deux communes ont été perçus dès le lundi 30 mai, et la montée des eaux a connu son pic le mardi… C’est ainsi que le bas de la rue Natio­nale à Cour-Cheverny s‘est retrouvé sous 50 cm d’eau, avec l’inondation de quelques com­merces, maisons d’habitation, caves, etc.




D’autres quartiers ont été également touchés (notamment au pont de Baignon), et parfois plus gravement comme à Clénord et le long du Beu­vron. De multiples habitations et propriétés ont été aussi envahies par les eaux de ruissellement en campagne, comme par exemple le long de la route de Fougères à Cheverny…
La crue au Casseux

Cette crue a représenté pour le Conon, au niveau du Casseux, une montée des eaux d’environ 2,20 m.

Jérôme J. nous montre le niveau de la crue
encore visible sur la façade de sa maison
On retrouve aux archives municipales l’évocation d’une crue importante ayant eu lieu en mai 1937, obligeant à la reconstruction du pont sur le Conon au lieu-dit La Vernassière.






On constate des dégâts importants pour de nom­breux habitants (jusqu’à 1,70 m d’eau dans des maisons proches du Beuvron, pour lesquelles il a fallu attendre le 5 juin pour voir l’eau redescendre sous le seuil), et beaucoup, beaucoup de net­toyage à faire… Certains commerçants, privés d’électricité pendant plu­sieurs jours, ont subi des pertes d’exploitation et de produits (alimentation, fleurs, etc.).


La municipalité, le personnel communal, les pompiers (environ 90 inter­ventions sur nos deux communes et une trentaine dans les environs) et les Sauveteurs Secouristes de Sologne ont été très sollicités pendant toute cette crise : alerter, protéger, secourir…
Plusieurs entreprises et artisans locaux ont spontanément mis à dispo­sition leurs services, leur personnel et leurs moyens (pompes, groupes électrogènes, déshumidificateurs…) pour contribuer à gérer les évène­ments. Des bénévoles se sont proposés pour donner « un coup de main » : surélever ou déplacer le mobilier, évacuer l’eau, nettoyer, replacer, amé­nager des « mini-digues » etc., mais aussi pour réconforter, proposer un hébergement, offrir un café, donner des habits ou des meubles, etc. On a vu un restaurant offrir le repas aux pompiers, ou un autre une collation aux bénévoles.
Tous ces gestes permettent de constater que nous vivons dans une com­munauté locale solidaire…

Le Triton - La Grenouille n°32 - Juillet 2016


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